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Présentation tables rondes et conférences

1 juin 2019

10h00 Table ronde n°1 

La photographie de danse : une ouverture du regard, de l'imaginaire, une entrée dans la danse?

 

Que représente l'instant saisi ? Quels espaces ouvre-t'il à l'imaginaire de celui qui regarde ? Quelles paroles émergent? Quelles sensations ? Est-il nécessaire d'être en mouvement pour comprendre le mouvement ? L'image est-elle un inducteur pour entrer dans le mouvement ? Est-il nécessaire de faire naître le geste à partir d’un cliché de danse ? Imaginer l’avant et concevoir l’après, à partir d’un mouvement fixe est-il nécessaire à la médiation?

Au cours de cette table ronde, la nécessité de la mise en mouvement  lors des actions de médiation culturelle sera interrogée au travers de l'expérience du regard sur le mouvement saisi.

Modératrice :

Agnès Bretel – formatrice et personne-ressource dans le domaine de l'éducation artistique et culturelle, inspectrice de la création artistique, DGCA, ministère de la culture.

Membres de la table ronde :

Annabelle Couty – Directrice de l’ADDA 82

Nathalie Auboiron – Chargée de mission danse à l'ADDA du Tarn, professeure de danse et responsable de l'EAC au sein du CRD du Tarn

Olivier Houeix – Photographe professionnel (présence à confirmer)

13h00 Table ronde n°2 

Capter le mouvement : donner à lire la réalité ou faire advenir l'abstraction?

De quels récits est porteur le mouvement arrêté ? Quelles syntaxes proposent-ils à celui qui l'observe ?

Quand le corps est effacé dans l'image au profit de la lumière, de l'espace, quels sont les relais que prend la vision de celui qui regarde ? Quels espaces d'interprétation, de création s'ouvrent au spectateur dans l'une ou l'autre des situations?

Entre extrême précision de l'image et  mouvement dont ne subsiste que la trace lumineuse, quelles sont les raisons des choix opérés par les photographes ? Par les chorégraphes et danseurs ?

 

Modératrice :

Agnès Bretel – formatrice et personne-ressource dans le domaine de l'éducation artistique et culturelle, inspectrice de la création artistique, DGCA, ministère de la culture

 

Membres de la table ronde :

Anne Perbal – Chorégraphe et Photographe professionnelle

Elodie Pignol – Directrice du développement culturel et du patrimoine de la ville de Montauban

Dominique Blanc – Coordinateur de l’Espace Photographique Arthur Batut de Labruguière

20h00 Conférence 

Décomposition du mouvement : de la chronophotographie à l’abstraction chorégraphique.

La chronophotographie co-inventée par le français Jules-Etienne Marey et l’anglais Eadweard Muybridge a permis de révéler au monde la décomposition du mouvement. Elle a suscité aussi tout un  imaginaire collectif dont les Arts Plastiques se sont très tôt emparé. Ainsi Marcel Duchamp, dès 1911 avec son Nu descendant un escalier ; bien sûr cinéastes et photographes ont utilisé et utilisent encore à l’envi ce procédé : tels Mac Laren avec le film Pas de deux (1967) ou la photographe Béa Gillot dans sa série En mouvement (2016) 

Du côté des chorégraphes, le néo-classique Georges Balanchine, grand inventeur de procédés chorégraphiques, semble lui aussi s’en être emparé, pour créer plusieurs de ces ballets dont le fameux Apollon Musagète (1928), mais aussi Sérénade (1934)  et Agon (1957)  ; dans ces pièces le procédé qui fait apparaître au même instant en une seule image plusieurs phases d’un mouvement, surgit aux yeux des spectateurs ; Balanchine ouvre ainsi la voie à des procédés de compositions chorégraphiques dont l’abstraction se révélera plus tard dans ses échos au sein de la post modern dance américaine par exemple, ou même du

hip hop.

Dans cette conférence, Olivier Viaud propose d’identifier la révolution esthétique qu’a suscitée dans la Danse et les Arts la révolution scientifique de la chronophotographie.

 

Olivier Viaud – Interprète et Chorégraphe

Les 2 tables rondes et la conférence auront lieu à l’Ancien Collège - 82000 Montauban

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