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Pedro_Pauwels_09_photo_Dominique_Bodécot

Né en Belgique, Pedro PAUWELS suit ses premiers cours de danse à l’Ecole Renate Peter de Bruxelles, puis obtient une bourse au Centre Rosella Hightower. Il entre au Jeune Ballet International de Cannes, où il travaille un répertoire contemporain.

Engagé dans la Compagnie Karine SAPORTA – CCN de Caen, Il participe en 89 et 90 à plusieurs créations dont « Les Taureaux de Chimène », ainsi qu’aux séquences dansées des films « Prospero’s Book » de P. GREENAWAY et « Le Diable au corps » de G. VERGES. Durant la même période, il collabore avec la Compagnie Alain MARTY. Puis, au sein de la Compagnie d’Odile DUBOC – CCN de Belfort, il participe à la création « La Maison d’Espagne » et à la reprise de « Repères » en 91, à l’élaboration d’une maquette pour l’Opéra de Paris en 92 et à la création de « Projet de la matière » en 93.

Par ailleurs, Pedro PAUWELS est régulièrement invité depuis 90 à enseigner dans divers stages nationaux et internationaux au Centre Rosella Hightower de Cannes, au CND de Paris et de Lyon, Laval, Chartres, Venise, Séoul… En novembre 90, Pedro PAUWELS crée sa compagnie grâce à l’association PePau, et présente sa première chorégraphie en 91, « L’Insoupçonnée ».

En 1992 il crée « A mes côtés », interprétée par sa compagnie, une commande de l’Opéra du Rhin pour « La Khovantchina », « Ecume de rêve », conçue pour le Jeune Ballet International de Cannes. Il chorégraphie également les ballets du « Roméo et Juliette » de GOUNOD monté en ouverture de la saison du nouvel Opéra-Théâtre de Massy.

Dès lors, son parcours de chorégraphe devient parallèle à celui de PePau dont il incarne l’élan et la créativité : une à deux créations par an, conception de spectacles événements, diffusion régulière du répertoire (sélection par les Bancs d’Essais Internationaux en 94-95, Iles-de-danse 98, Festival International de Séoul en 98 et 2000), actions de sensibilisation en partenariat avec l’Education Nationale, les ADIAM, les ADDA, les théâtres d’accueil, les municipalités…

Il n’hésite pas à créer en collaboration avec d’autres disciplines – théâtre, danse hip-hop, musiques improvisées ou techno – et continue de travailler régulièrement comme interprète ou comme chorégraphe invité, au Jeune Ballet de France, au CNSMD de Paris (Junior Ballet), à Tunis, en Martinique.

En 2003, et durant trois ans Pedro Pauwels se tourne vers la science et la technologie. En se rapprochant de l’Université de Caen et de son laboratoire, et du Centre Enghien-les Bains, il se lance, à travers le projet du triptyque Sens, dans l’élaboration d’une écriture chorégraphique et d’un dispositif technique permettant de porter un regard sonore et sensoriel sur la danse.

En 2006, la compagnie entame une tournée en Afrique Centrale avec Sens I qui est sélectionné par la commission danse de l’AFAA. En 2007, Pedro Pauwels retournera en Afrique du Nord pour présenter Pliage(s), dans le cadre du festival international du Caire en Egypte et des Rencontres Chorégraphiques de Carthage en Tunisie.

En 2008 il crée Libellule solo pour la Compagnie Armo, dansé par Jérôme Thomas, ainsi qu'Entre-Mains pour l'Espace 1789 de Saint-Ouen. La Compagnie part également en tournée : au Maroc pour les Instituts Français et à Séoul pour le festival Sidance avec Sens I.

En 2009 il crée 24 minutes, duo chorégraphique co-écrit avec Laurence Levasseur.

Il écrit son livre : « J’ai fait le beau au bois dormant » récit autobiographique édité aux éditions du Centre National de la Danse.

En 2010 il crée Sur le Corps du Monde, pièce co-produite par la Biennale Danse Emoi de Limoges, reprend le solo Spectre's pour l'Opéra National de Paris et poursuit son travail pédagogique notamment à Paris et Lyon (Centre National de la Danse), à Séville au Centre de danse Andalou dirigé par Blanca Li, à l’Ecole des Sables à Dakar dirigée par Germaine Acogny ainsi qu’au Conservatoire à Rayonnement Régional de Saint-Denis-de-la-Réunion. Il travaille également comme interprète pour deux créations, l’une Laast uns frei fleigen über den garten pour Stanislaw Wisniewsky et la seconde Désordre’s pour Alexandre Levy.

En 2011 il crée Versus, pièce chorégraphique pour les danseurs de l’Opéra de Limoges, d’après les lieder de Schubert adaptés par Bernard Cavanna et interprétés par Pascal Contet.

En juillet il est invité par le Festival d’Avignon In dans le cadre des Sujets à vif, rencontres coproduites par la SACD et le Festival d’Avignon. Il chorégraphie à cette occasion Sous les feux…, pièce pour l’interprète circassien Jörg Müller.

En août il est invité par le Festival 1001 Notes en Limousin. Il crée Une note de danse, récital dansé pour deux danseurs et une pianiste. Travail autour d’œuvres du répertoire classique et contemporain avec la pianiste Vanessa Wagner. 

En 2013 il crée Sors projet autour du solo  « La Danse de la sorcière » de Mary Wigman, grande pionnière de la danse expressionniste allemande.

Ce projet marque la poursuite de la recherche autour de l’interprétation que Pedro Pauwels a initiée avec Cygn etc…. Quatre chorégraphes ont participé à cette création : Carlotta Ikeda, Josef Nadj, Robyn Orlin et Jérôme Thomas.

En amont, le Musée du quai Branly a accueilli la compagnie dans le cadre de deux journées de « culture chorégraphique », organisées autour de cette création, avec conférences, projections, ateliers, et étapes de travail.

En 2013 il crée la première Biennale Nationale de Photographies de Danse. Autour de photographes professionnels de la danse qui exposent dans un haut lieu de Limoges, au Pavillon du Verdurier, ce sont 3 jours entièrement dédiés à ces deux arts, la photographie et la danse. Performances dansées, tables-rondes et clichés exposés dans les vitrines du centre-ville révèlent au public la dynamique des artistes, amateurs, passionnés et acteurs culturels du territoire.

En 2014, création du duo, intitulé « Duo » avec Gaspar Claus, violoncelliste.

En 2015 il crée « Side(s) Mécaniques du Présent », projet protéiforme mêlant musique contemporaine (Alexandre Lévy) et travail photographique de (Elisabeth Prouvost), projet coproduit par le GRAME, Le Cube et le Métaphone. Ce projet sera présenté au public sous forme d’installation et de spectacle au Musée des Confluences à Lyon, au Cube à Issy-les-Moulineaux, au Métaphone à Lille, ainsi que « Music Visualization 1 », pour les étudiants danseurs et musiciens du le Conservatoire National Supérieur Musique et Danse (CNSMD), création pour 5 danseurs et 5 musiciens instrumentiste (instrument à vent).

Juin 2015 voit la 2ème édition de la Biennale investir de nouveau la Ville de Limoges, et sonne déjà comme un rendez-vous pour le public, la profession et les médias.

 

Cette année, les partenariats avec les Centre Chorégraphiques Nationaux de Biarritz et d’Orléans accompagnent les festivités. Ils accueilleront l’exposition de la Biennale à domicile dans les mois qui suivent. Jean-Gros Abadie revient pour cette occasion sur ses 30 années de photographies de danse.

Dans le cadre de Cluj, capitale européenne de la jeunesse pour l'année 2015, et du partenariat qui associe la région Limousin au judet de Bacău, l'Institut français de Roumanie invite la compagnie Pedro Pauwels pour un cycle de représentations et d'échange avec des étudiants des écoles d'art, académies de danse, et universités roumaines. Deux pièces du répertoire de la compagnie seront utilisées pour provoquer la rencontre avec trois représentations de Sors à Cluj, Bacau et Tirgu-Mures et trois représentations de Parcours Sensoriel à Cluj.

2017 Nommé par A. Azoulay, ministre de la culture et de la communication, chevalier des arts et des lettres.

2018 Pedro Pauwels s’installe en région Occitanie et plus particulièrement à Montauban.

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